Biographie de Mioshe

C’est l’histoire d’un sale gosse qui tombe dans la bombe dès le lycée, et va se découvrir un amour pour recouvrir les murs. Le fluet Antoine Martinet se mue en Mioshe, sorte de Jérôme Bosch de poche, enfant terrible de l’art de rue, démiurge d’un univers chimérique peuplé de satyres étirés et attirants. Au sein du collectif B2M, il laisse son empreinte picturale dans les rues Nantaises, puis en prend pour trois ans aux beaux-arts de Rennes. Il y peaufine sa passion épidermique pour le dessin, devient un illustrateur touche-à-tout. Etiquettes de bouteilles de vin, pochettes de vinyles (deux autres de ses passions), affiches, jusqu’à des fresques gigantesques pour l’Antipode ou le festival Teenage Kicks, tout y passe. Dans tous les cas, Mioshe pioche dans son bestiaire imaginaire inimitable.

Mioshe peint sur les murs des scènes qui répondent à l’environnement dans lequel l’oeuvre prend forme.

Ici, il s’agit de faire écho aux grands principes des jeux sportifs : «la course au temps» avec le symbole du sablier géant qui tragiquement recouvrira les joueurs de son sable noir. La course au trophée, où, dans un ultime effort, les joueuses se jettent de rochers en rochers pour tenter de décrocher le graal. Il s’agit de montrer l’action en train de se dérouler, de chercher une manière poétique de symboliser les «en-jeux» du stade.